PARLER
DE MARIE, UN ART DIFFICILE
Il devrait être toujours facile
de parler de Marie, puisqu’il s’agit de parler de sa Maman, mais les
prédicateurs doivent éviter un certain nombre d’écueils pour ne pas dénaturer
son image ou les messages qu’elle a voulu nous transmettre, lorsqu’elle est
apparue ici ou là à travers le monde.
I.
IL Y A BEAUCOUP DE CHOSES QU’ON NE SAIT PAS
-
A-t-elle
vœu de virginité dès son enfance ?
C’est
ce que les chrétiens célèbrent le 21 novembre,
en la fête de la Présentation de Marie au Temple. Le Protévangile
de Jacques (milieu du IIème siècle) raconte qu’à l’âge de trois ans Marie fut conduite par Anne et Joachim au temple de
Jérusalem. Née en Orient, cette fête a été introduite en Occident au XIVème
siècle par Grégoire XI, supprimée par saint Pie V, et rétablie par Sixte V en 1585 pour toute
l’Eglise.
Joseph
Ratzinger estime que, dans la mentalité juive de l’époque, un tel vœu était
impensable : « A partir d’Augustin, la question [Comment cela
sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme] a été expliquée dans le sens que
Marie aurait fait un vœu de virginité et aurait mis en application les
fiançailles seulement pour avoir un protecteur de sa virginité. Mais cette
reconstitution sort totalement du monde du judaïsme du temps de Jésus et semble
impensable dans ce contexte[1] ».
Néanmoins,
du fait que Marie est devenue dans l’Eglise le modèle incomparable de virginité
consacrée, on est en droit de penser que Dieu avait mis très tôt dans son cœur
le désir de se consacrer totalement à Lui[2].
A l’appui de cette interprétation, on s’appuie généralement sur la réponse de
Marie à l’ange : « Je ne connais pas d’homme » : « Ce
présent d’état signifie une résolution de n’en point connaître, comme on
dit : "Je ne bois pas", "Je ne fume pas", etc. [3]»
-
Est-elle restée vierge au moment de la
naissance de Jésus ?
Dans
les Odes de Salomon, un texte judéo-chrétien des années 120, il est
dit que Marie « enfanta un fils sans douleur » et qu’elle ne demanda
pas à une sage-femme de l’assister. Très vite on pensa que Marie était restée vierge avant, pendant et après la naissance de son enfant, qu’elle a été
littéralement aeiparthenos,
semper virgo.
Ce
que signifient les trois étoiles que porte son voile dans les icônes. Ce que
proclame aussi une antique antienne liturgique, assumée par Vatican II[4] : « la
naissance de Jésus n’a pas diminué mais consacré sa virginité ». On aime
voir une ressemblance entre ce qui s’est passé au début et à la fin de la vie
de Jésus sur terre. Au début, le sein vide de Marie s’est trouvé rempli du corps de
l’Enfant-Dieu ; à la fin, la tombe du Calvaire s’est retrouvé vide. Et, de même que, dans la nuit de Pâques, le corps
glorieux de Jésus est sorti miraculeusement du linceul et du tombeau, de même,
dans la nuit de Noël, le corps de l’enfant est sorti miraculeusement du ventre
de sa mère.
-
Marie
a-t-elle confié à son fiancé le secret de sa conception virginale ?
L’interprétation la plus courante
de Mt 1, 19 : « Il ne voulait pas la dénoncer publiquement »
incline à penser que Joseph ignorait le merveilleux mystère. Mais il ne manque
pas d’auteurs qui pensent que Marie a mis son fiancé au courant[5].
-
Pourquoi Jean-Baptiste
n’a-t-il pas connu Jésus avant qu’il ne vienne se faire baptiser au Jourdain,
alors que leurs mamans s’étaient rencontrées avant leur naissance ?
-
Quelle
connaissance Marie avait-elle de l’identité de son Enfant ?
A-t-elle
su qu’Il était le Fils bien-aimé du Père ? Si oui, à partir de quel
moment ?
-
Le corps
de Marie a-t-il été glorifié à la suite
d’une résurrection ou d’une dormition ?
II.
ON FAIT
PARFOIS DES CONFUSIONS
-
« Immaculée »
ne signifie pas « impeccable »
Si
Jésus a été tenté, a fortiori Marie . Et comme elle ne pouvait pas être tentée d’être
gourmande ou agressive, elle ne pouvait être tentée que dans le domaine de
l’orgueil. Elle a prié pour rester humble ! Plus que nous !
D’ailleurs, le démon manifeste parfois, au cours d’un exorcisme, sa rage de
n’avoir pas réussi à faire tomber Marie dans l’orgueil, dans un orgueil
diabolique.
Mais
le « moi » de Marie, sa liberté, était un « moi » humain de
créature : ce n’était donc pas un Moi « impeccable » comme Celui
de Jésus. Dieu seul est impeccable par nature ! Nous sommes tous appelés à
le devenir dans le ciel mais, sur terre, nous devons d’abord accepter de ne pas
l’être
Chez
elle comme chez nous, l’humilité a été à
la fois un don et le fruit d’un combat spirituel. Il est important de mettre en
valeur ce combat spirituel que Marie a mené pour rester humble, pour
adorer Dieu, pour accepter de ne
pas comprendre la conduite de Dieu à
l’égard de son Fils, à l’égard du monde, à l’égard d’elle-même. Elle a été
vraiment la « Virgo fidelis »,
pleine de foi !
-
Elle
ne transforme pas notre cœur ;
C’est
l’Esprit Saint qui nous donne la patience, la douceur, tous les fruits de
l’Esprit, mais elle ne cesse prier le
Père de nous envoyer l’Esprit. Présente dans notre cœur comme au Cénacle, elle ne cesse de supplier le Père de le transformer par son
Esprit. Jésus lui-même prie le
Père à cette intention: « Je prierai le Père et Il vous
donnera un autre Paraclet » (Jn 14,16).
Ne
disons pas : « Façonne-nous, Marie, un cœur doux et humble comme le tien »,
mais : « Obtiens-nous un cœur simple, qui ne savoure pas la
tristesse », comme le demandait le Père Léonce de Grandmaison,
dans cette prière que récitaient chaque soir Edmond Michelet et son épouse.
-
Elle
n’est pas plus miséricordieuse que son Fils,
Elles
ne manquent pas, les images et les histoires racontées à ce sujet : elle
ferait entrer les pécheurs dans le ciel par la porte de service !
N’est-elle pas la « Porte du ciel » ?
C’est
dans ce sens –là qu’a été transformé le thème iconographique de la « Vierge
au manteau » : au lieu d’exprimer notre enfantement « en
Marie », il a parfois exprimé le
pouvoir que Dieu lui aurait donné de nous préserver de sa colère :
elle nous mettrait à l’abri des flèches
pestiférées que Dieu, dans sa justice, devrait envoyer sur nous. Elle serait le
pôle « miséricorde », tandis que Jésus serait le pôle
« justice » ! Elle serait chargée de rendre le Père plus
miséricordieux ! C ‘est oublier que toute la tendresse miséricordieuse de
son cœur lui a été donnée par « le Père des miséricordes » et que
l’Avocat qui ne cesse d’intercéder pour nous auprès du Père, c’est Jésus.
C’est
oublier surtout que nous n’avons pas été sauvés seulement par la miséricorde du
Père, mais par le sacrifice du Fils qui s’est offert à Lui pour « réparer »
nos péchés, « en rémission de nos péchés ». Pour que « justice soit
faite », pour que les hommes puissent offrir à Dieu une juste réparation – ce qui montre bien
qu’Il nous aime d’un véritable amour, d’un amour nuptial ! – le Christ a
offert à son Père un sacrifice qui nous « réconcilie » avec Lui.
Dans
son ultime poème marial, Thérèse se représente Marie « au sommet du
Calvaire/ debout près de la croix, comme un prêtre à l’autel / offrant
pour apaiser la colère du Père/ (son) bien-aimé Jésus/ le doux Emmanuel »
Et
nous sommes appelés nous aussi à offrir
au Père des sacrifices qui apaisent sa colère, que réclame sa justice d’amour.
Ce que fait saint Paul : « J’achève en ma chair, écrit Paul, ce qui
manque à la Passion du Christ pour l’Eglise, son Corps » (Co 1, 24). Ce
que fait sainte Faustine le jeudi-saint de l’an 1934, lorsqu’elle s’offre à la
Justice divine, afin de « faire
réparation pour les âmes qui ne croient pas à la bonté de Dieu ». Et Marie
elle-même ne s’est–elle pas offerte à cette Justice en s’unissant, par sa
compassion au pied de la croix, au Sacrifice de son Fils. C’est pourquoi elle se présente à
la Salette comme désarmant le bras de son Fils, même
si c’est essentiellement Jésus qui, les
bras en croix, a désarmé la colère du
Père.
III. ON PEUT ETRE AGACE PAR CERTAINES EXPRESSIONS
DE LA PIETE MARIALE
-
Les mots
Même
si l’on aime beaucoup la doctrine de saint Louis-Marie
Grignion de Montfort, on peut penser, comme Jean-Paul
II, que certaines de ses expressions sont moins heureuses. On n’est pas obligé
de prêcher à temps et à contretemps que Marie « met de la confiture sur
nos croix » !
On
peut exprimer notre désir d’abandonner à Dieu le soin de répartir « selon
son bon plaisir » la fécondité de nos actes d’amour autrement que par la formule
de consécration récitée chaque matin dans les Foyers de charité :
« Je vous donne la valeur même de mes bonnes actions, passées, présentes
et futures ». Pouvons-nous vraiment nous dépouiller du « poids de nos
mérites » ?
Longtemps la confrérie du « Saint Esclavage de Marie », a invité ses membres à obéir à
Marie comme l’avaient fait les serviteurs des noces de Cana quand Marie
leur avait dit : « Faites tout ce qu’Il vous dira ». Le curé
d’Ars, qui avait découvert cette dévotion au séminaire de Verrières, supprima
en 1852 la confrérie au Saint Esclavage qu’il avait instituée dans sa paroisse,
quand il apprit qu’en 1758, sous le pape
Benoît XV, un décret de l’Index – trouvant exagéré le port de chaînettes au
poignet et aux pieds -, ne l’avait plus autorisée.
-
Les
invocations
Notre
–Dame, La très Sainte Vierge Marie, la Vierge, Marie, je vous salue, je te
salue, réjouis-toi !
-
Les
représentations iconographiques et les cantiques
Il
est évident que les goûts, en ce domaine, sont extrêmement variés et qu’ils
évoluent rapidement
Du
fait que les icônes ne séparent pas les mystères joyeux, douloureux et glorieux
du Christ, on n’y voit jamais le Christ ou Marie souffrir ou sourire !
IV.
ON PASSE
PARFOIS SOUS SILENCE UN ASPECT DU MYSTERE DE MARIE
« La
plupart des erreurs, disait Lyautey, viennent du fait qu’on emploie la
préposition « ou » là où l’on devrait employer la préposition
« et ». N’est-ce pas la source de toutes les hérésies ? Le
mot « hérésie » [airésis] signifie « choix ». On se
fait des morceaux choisis des textes évangéliques au lieu de tout prendre.
-
La
dignité fondamentale de Marie : Mère de Dieu
La
nature humaine que l’Esprit façonne dans son sein au moment de l’Incarnation du
Verbe est, dès le premier instant de cette Incarnation, la nature humaine du
Fils de Dieu. Tout en étant vis-à-vis de Dieu dans une relation de dépendance
d’une créature à l’égard de son Créateur,
elle a une relation de Mère à l’égard d’une Personne de la
Trinité ! Le Père ne cesse d’engendrer la Divinité de Jésus et Marie a
enfanté son humanité. Le Père est le Père de Jésus et Marie est sa Mère !
-
Marie est
l’épouse de Joseph, mais elle est aussi, en un autre sens, l’épouse de l’Esprit
Elle
est son « associée ». C’est pourquoi, pensait le Père Kolbe, elle ose se présenter à Bernadette comme
« L’Immaculée Conception ». Un titre qui convient éminemment à
l’Esprit-Saint, puisqu’Il est l’Acte d’amour dans lequel le Père conçoit
éternellement son Fils.
-
Le
sacrement du mariage ne doit pas nous faire oublier l’alliance nuptiale qui
s’est réalisée dans le sein de Marie entre le Verbe de Dieu et son humanité
Le sein de Marie a été la chambre nuptiale où ont eu lieu les
Noces entre le Fils de Dieu et le corps et l’âme qu’Il a assumés pour toujours.
Et cette alliance était finalement destinée à l’alliance qu’Il venait
contracter pour toujours entre Lui-même et son Eglise, entre Lui-même et tous
les membres de son Eglise : « Heureux les invités au festin des Noces
de l’Agneau ! »
-
C’est la
foi qui a permis à Marie de rester toujours joyeuse dans le fond de son cœur.
Ce
que nous a rappelé Jean-Paul II dans son encyclique Mater Redemptoris, en rapprochant la foi
de Marie de celle d’Abraham. C’est sa
foi qui lui a permis de rester en paix dans toutes ses épreuves :
« Heureuse, toi qui as cru à ce qui t’a été dit de la part du
Seigneur ! », lui dit Elisabeth
-
Le
« oui » de Marie à l’ange ne doit pas
nous faire oublier le « oui » que le Fils de Dieu adresse à son Père le jour de
l’Annonciation.
C’est
ce « OUI » du Verbe incarné qui nous sauve, comme l’exprime bien le
passage de la lettre aux Hébreux que nous lisons dans la messe du 25 mars et
qui était le texte-clé de l’Ecole française : « En entrant dans le
monde, le Christ dit : "Me voici, ô Dieu, pour faire Ta
volonté !" (Hb 10, 7) »
- Le grand Suppliant, c’est Jésus lui-même
L’intercession de Marie et de
tous les saints du paradis ne doit pas
nous le faire oublier.
Jésus est le grand-Prêtre par excellence, qui
ne cesse d’intercéder pour nous.
-
Elle a
été à la fois Notre-Dame de liesse et Notre-Dame des douleurs
On
n’insistera jamais sur le paradoxe que
Marie a vécu intensément : la coexistence dans son cœur de très grandes
déceptions et d’une très grande joie. A la Salette,
elle n’hésite pas à montrer sa tristesse, ses pleurs, devant les péchés du
monde.
Un
paradoxe que Jésus a connu lui aussi, avec cette énorme différence que Jésus
vivait déjà sur terre toute la joie du
ciel, puisque, dans le fond de son cœur, Il se savait le Fils bien-aimé du Père :
Il jouissait donc de toute la tendresse de l’Esprit qu’Il sentait peser sur
Lui !
-
Comme
l’Eglise, elle est à la fois vierge et mère
Marie
donne une Tête au Corps de l’Eglise
L’Eglise
donne un Corps à la Tête
-
Dieu ne
refuse rien à Marie : elle est toujours exaucée.
Nous
aimons les prières qui affirment avec une confiance toute filiale que Marie
« exauce » toujours la prière de ses enfants. Ce qui est absolument
vrai. Ce qui est d’ailleurs vrai pour toutes nos prières. Dieu, les anges, les saints
« écoutent » la moindre de nos prières.
Ce
qui ne signifie que Dieu juge opportun de nous exaucer comme nous le
souhaitons. Marie elle-même n’a pas été exaucée quand elle a prié pour les gens
de son village : Jésus ne put faire aucun miracle à Nazareth, à cause de
l’incrédulité de ses habitants (Mc 6, 5-6) !
Dans
notre prédication, n’oublions pas de répondre à l’objection classique :
« Pourquoi Dieu ne semble-t-il pas
écouter toutes nos prières » ?
-
Les très
courtes invocations lui plaisent tout autant que la récitation du Rosaire
Lorsqu’elle
apparaît, Marie recommande souvent la récitation du chapelet. Mais elle aime
énormément qu’on l’invoque ou qu’on la
chante autrement. Les simples Ave Maria de Lourdes lui plaisent tout
autant que les plus beaux chants polyphoniques !
Dans
l’Evangile nous voyons Jésus apprécier les demandes formulées très brièvement (« Ils
n’ont pas de vin » – « Maître, celui que tu aimes est malade »),
alors qu’il raconte plusieurs paraboles
pour nous persuader qu’il ne faut pas avoir peur de « casser les
oreilles » de son Père (la parabole de la veuve qui importune le bureau du
juge ou l’histoire de celui qui réveille son voisin en pleine nuit pour donner
quelque chose à manger à un ami de passage).
-
Elle est
une mère qui nous regarde avec beaucoup d’amour
Illos tuos misericordes oculos ad nos converte ! En fait,
ils sont toujours posés sur nous. Quand Bernadette lui demande son nom durant
la quinzaine des apparitions, Marie se contente de lui sourire. Et le 17
juillet 1858, c’est en multipliant ses sourires qu’elle lui a fait ses adieux.
-
Elle
est surtout une mère qui nous enfante littéralement
C’est
le cœur de la pensée de Louis-Marie Grignion de Montfort. Nous sommes en Marie comme en un sein maternel qui ne cesse de nous enfanter. C’est
la découverte de cet aspect de la maternité de Marie qui a réconcilié Karol Woityla avec la dévotion mariale de son peuple.
Ce
qu’exprime le thème iconographique de la Vierge au manteau. L’origine en est
une légende rapportée par Césaire d’Heisterbach, un
moine cistercien du diocèse de Cologne dans son Dialogus
miraculorum (écrit entre 1220 et 1230). Vers l’an
1200, un cistercien est étonné de ne pas voir de moines de son Ordre au
paradis. La Vierge lui fait alors voir qu’ils sont cachés sous son
manteau !
-
Elle a
communié plus d’une fois des mains de saint Jean : le modèle de tous les
communiants
Elle
s’y est préparée en sachant que Jésus la reprenait en main, comme Il l’avait
promis dans la synagogue de Capharnaüm : « Celui mange mon corps et
boit mon sang demeure en Moi ».
V.
CE QUI
PLAIT AUX FEMINISTES D’AUJOURD’HUI
Remarques
faites par R. Laurenti dan, Catholicisme,
art. Marie, c. 558
- Une
femme libre et autonome
Elle
n’a pas besoin d’un homme pour être mère. A son époque, on pensait que la femme
n’état que le réceptacle nourricier du principe vital masculin !
Elle
ose contester l’invitation de l’ange à devenir la mère du Messie
Elle
prend des initiatives : elle court vers Elisabeth sans en avoir reçu
l’ordre
- Elle évolue au milieu d’autres femmes
Elisabeth ; Anne, la prophétesse ;
Marie-Madeleine, l’évangéliste des évangélistes : elle laisse d’autres
femmes exercer des charismes qu’elle n’a pas : elle ne les accapare
pas
-
Elle est
affranchie des malédictions qui pesaient sur Eve
L’asservissement
au désir d’un homme
La
dépendance de l’homme pour sa fécondité
Les
douleurs de l’enfantement : elle est restée vierge dans
l’enfantement !
[1] L’enfance de Jésus, Flammarion, 2012, p. 56
[2] Romano GUARDINI, La Mère du Seigneur, Cerf, p. 35-37
[3] R. LAURENTIN, Une année de grâce avec Marie, Fayard, 1987, p. 84.
[4] Lumen gentium, n°
57
[5] Saint JEROME , In Mattheum, 1, P.L. 26, 24 ; R. LAURENTIN, Les évangiles de l’enfance du Christ, Desclée-DDB, 1982, p. 321 ; Henri CAFFAREL, Prends chez toi Marie, ton épouse, Ed. du Feu nouveau, 1983, p. 36-38.