Fatima                                                                                                                                                               janvier 2017

Notre-Dame de Fatima,

Mère de l’Espérance

 

Introduction : Fatima si près…si loin….

 

1)                Le Ciel

     Les anges

     « Est-ce que j’irai au Ciel aussi ? »

     Vertu théologale : certitude, stabilité, excès.

     Marie,  signe d’espérance assurée (LG n°68)

     Porte du Ciel, Mère de la sainte Espérance (Si 24,24 vulg.)

 

 

2)                La Réparation

    Espérance, opium du peuple ?

    Un monde terrifiant

  Que veut dire réparation ?                                                                     - réparer l’honneur de Dieu

-                     Participation à l’œuvre réparatrice du Christ

      - réparer les pécheurs

                               -     Consoler le Christ

               

1)                Le Cœur victorieux

    La dévotion au Cœur Immaculé

    A la fin mon cœur triomphera

    Marie et la fin des temps.

    Saint Jean-Paul II : la victoire, si elle vient, viendra par Marie

 

Marie a appris à être la Mère d’une multitude. Elle s’est approchée des situations les plus diverses pour semer l’espérance. Elle a accompagné les croix portées dans le silence du cœur de ses enfants. Beaucoup de dévotions, de sanctuaires, de chapelles, d’images nous rappellent cette grande vérité.               ( Pape François, Homélie 1er janvier 2017)

 

 

1 « L'espérance était-elle morte? Le monde était-il resté définitivement sans lumière, la vie sans but? À cette heure, probablement, au plus intime de toi-même, [Marie], tu auras écouté de nouveau la parole de l'ange, par laquelle il avait répondu à ta crainte au moment de l'Annonciation: « Sois sans crainte, Marie! » (Lc 1, 30). (…) À l'heure de Nazareth l'ange t'avait dit aussi: « Son règne n'aura pas de fin » (Lc 1, 33). Il était peut-être fini avant de commencer ? Non, près de la croix, sur la base de la parole même de Jésus, tu étais devenue la mère des croyants. Dans cette foi, qui était aussi, dans l'obscurité du Samedi Saint, certitude de l'espérance, tu es allée à la rencontre du matin de Pâques (…) Ainsi tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère de l'espérance. Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers son règne! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route!» (Benoît XVI, encyclique Spe Salvi, 30 novembre 2007, n°50)

 

2 La Très Sainte Vierge est la Vierge fidèle qui, par sa fidélité à Dieu, répare les pertes qu'a faites Eve l'infidèle par son infidélité, et qui obtient la fidélité à Dieu et la persévérance à ceux et celles qui s'attachent à elle. C'est pourquoi un saint la compare à une ancre ferme, qui les retient et les empêche de faire naufrage dans la mer agitée de ce monde où tant de personnes périssent faute de s'attacher à cette ancre ferme: Nous attachons, dit-il, les âmes à votre espérance comme à une ancre ferme: Animas ad spem tuam sicut ad firmam anchoram alligamus. C'est à elle que les saints qui
se sont sauvés se sont le plus attachés et ont attaché les autres, afin de persévérer dans la vertu. Heureux donc et mille fois heureux les chrétiens qui, maintenant, s'attachent fidèlement et entièrement à elle comme à une ancre ferme. (Saint Louis Marie Grignion de MontfortTVD n°175)

 

 

3 « Les premiers chrétiens la représentaient comme une ancre. L’espérance était une ancre ; une ancre fixée sur la rive de l’au-delà. Notre vie, c’est comme marcher sur la corde vers cette ancre.  Mais nous, à quoi sommes-nous ancrés ? Sommes-nous ancrés précisément là, sur la rive de cet océan si lointain, ou sommes-nous ancrés dans une lagune artificielle que nous avons créée, avec nos règles, nos comportements, nos horaires, nos cléricalismes, nos attitudes ecclésiastiques Sommes-nous ancrés là où tout est confortable et sûr ? Cela n’est pas l’espérance » (Pape François, méditation à sainte Marthe, 29 octobre 2013).

 

4 « Dans la situation actuelle de la société, certains ne voient que ruines et calamités; ils ont coutume de dire que notre époque a profondément empiré par rapport aux siècles passés ; ils se conduisent comme si l’histoire qui est maîtresse de vie n’avait rien à leur apprendre et comme si du temps des conciles d’autrefois tout était parfait en ce qui concerne la doctrine chrétienne, les mœurs et la juste liberté de l’Eglise. Il nous semble nécessaire de dire notre complet désaccord avec ces prophètes de malheur… »( Saint Jean XXIII, Discours Gaudet Mater Ecclesia, 11 octobre 1962)

 

5 « Le devoir de réparation et d'expiation s'impose en vertu d'un motif encore plus impérieux de justice et d'amour : de justice d'abord, car l'offense faite à Dieu par nos crimes doit être expiée, et l'ordre violé doit être rétabli par la pénitence; mais d'amour aussi, car nous devons "compatir au Christ souffrant et saturé d'opprobres", et lui offrir, selon notre petitesse, quelque consolation. (…) Mais, dira-t-on, quelle consolation peuvent apporter au Christ régnant dans la béatitude céleste ces rites expiatoires ? Nous répondrons avec Saint Augustin : "Prenez une personne qui aime : elle comprendra ce que je dis." Nulle part d'ailleurs ces paroles ne trouvent une application plus juste. Ce sont les péchés et les crimes des hommes commis en n'importe quel temps qui ont causé la mort du Fils de Dieu; ces mêmes fautes, maintenant encore, causeraient la mort du Christ, entraîneraient les mêmes douleurs et les mêmes afflictions, puisque chacune d'elles, ainsi qu'on l'admet, est censée renouveler à sa manière la Passion du Seigneur : Crucifiant de nouveau pour leur part le Fils de Dieu et le livrant à l'ignominie. Que si, à cause de nos péchés futurs, mais prévus, l'âme du Christ devint triste jusqu'à la mort, elle a, sans nul doute, recueilli quelque consolation, prévue elle aussi, de nos actes de réparation, alors qu'un ange venant du ciel lui apparut, pour consoler son cœur accablé de dégoût et d'angoisse ». (Pie XI, encyclique Miserentissimus Redemptor, 1928)

 

6 Si les premiers chrétiens furent dits n’avoir qu’un cœur et qu’une âme à cause de leur parfaite mutuelle dilection, si saint Paul ne vivait plus lui-même mais Jésus Christ vivait en lui, à raison de l’extrême union de son cœur à celui de son Maitre, par laquelle son âme était comme morte en son coeur qu’elle animait, pour vivre dans le Cœur du Sauveur qu’elle aimait : o Vrai Dieu, combien est-il plus véritable que la sacré Vierge et son Fils n’avaient qu’une âme, qu’un cœur et qu’une vie, en sorte que cette sacrée Mère, vivant, ne vivait pas elle, mais son Fils vivait en elle ! (Saint François de Sales, Traité de l’Amour de Dieu VII,12)

 

7 O cœur de Jésus vivant en Marie et par Marie ! O cœur de Marie vivant en Jésus et pour Jésus ! Ô liaison délicieuse de ces deux cœurs ! Béni soit le Dieu d’amour et d’unité qui les unit ensemble ! Qu’il unisse nos cœurs à ces deux cœurs et qu’il fasse que ces cœurs vivent en unité en l’honneur de l’unité sacrée qui est dans les trois personnes divines »(Bérulle, Œuvres de piété, Migne p 497, cité par saint Jean Eudes OC VII p 438)

 

8 « Cette grande et formidable date dans notre vie… à la même heure, sur la montagne de Fatima s’annonçait la première apparition de la blanche reine du Rosaire (…) Ainsi notre pontificat, au milieu d’une des crises majeures de l’histoire mondiale, était placée sous l’assistance maternelle dévoilée de la Vierge victorieuse de toutes les batailles » (Pie XII, Allocution radiophonique au pèlerinage national portugais, 4 juin 1951)

 

9 C'est par Marie que le salut du monde a commencé, et c'est par Marie qu'il doit être consommé. Marie n'a presque point paru dans le premier avènement de Jésus-Christ, afin que les hommes, encore peu instruits et éclairés sur la personne de son Fils, ne s'éloignassent de la vérité, en s'attachant trop fortement et trop grossièrement à elle, à cause des charmes admirables que le Très-Haut avait mis même en son extérieur (….)Mais, dans le second avènement de Jésus-Christ, Marie doit être connue et révélée par le Saint-Esprit afin de faire par elle connaître, aimer et servir Jésus-Christ, les raisons qui ont porté le Saint-Esprit à cacher son Epouse pendant sa vie, et à ne la
révéler que bien peu depuis la prédication de l'Evangile, ne subsistant plus.  (Saint Louis-Marie Grignion de Monfort, TVD n°49)

 

10 J’ai aussi appris directement du cardinal Stefan Wyszynski, que son prédécesseur, le cardinal August Hlond, avait prononcé avant de mourir cette parole prophétique : « La victoire, si elle vient, viendra par Marie »…Au cours de mon ministère pastoral en Pologne, j’ai été témoin de l’accomplissement de cette parole. Une fois élu Pape, confronté aux problèmes de l’Église entière, cette intuition, cette conviction m’a toujours habité : dans cette dimension universelle aussi, la victoire, si elle venait, serait remportée par Marie. Le Christ vaincra par Marie. Il veut qu’elle soit associée aux victoires de l’Église, dans le monde d’aujourd’hui et dans celui de demain. » (Jean-Paul II, Entrez dans l’espérance p.319).